Commentaires
Les vers de Vadim Levin, dans une traduction remarquablement subtile et naïve de Judith Vindevogel en dialecte anversois, et la musique apparemment insignifiante, réduite au minimum absolu mais en même temps extrêmement construite, (…) nous parlent de l’absurdité étonnante du quotidien, du secret caché dans et derrière les choses vieilles et banales, du sourire qui éveille le langage (…).
Stephan Moens, De Morgen, 19/07/2006
Cheval stupide est un hymne à la circonspection. Les silences prolongés, les mots chuchotés doucement, les longues pauses entre les notes du piano. Les textes font penser aux chansons d’enfants: naïfs et joyeux, avec une pointe comique à la fin (…)
Cheval stupide vise l’émotion, avec des sons doux et tendres et des textes qui provoquent le mystère (…).
Thaïs Scholiers: pleine de présence et une voix divine.
Eefje Rampart, GVA, 19/07/2006
Ce qui surprend beaucoup se sont surtout les textes obliques qui ne correspondent pas du tout avec ce qu’on attend du théâtre/musique avec des chansons d’enfants à propos d’animaux. C’est aussi très surprenant de les entendre chantés dans le dialecte anversois. Le spectateur est petit à petit entraîné dans un monde noir et rituel. (…)
Il y a une tension dramatique entre la simplicité et la naïveté du texte et le chant, qui est parfois lyrique, parfois rythmique, parfois endormi et enchanteur.
Jan De Smet, Knack blogt, 18/07/2006