Depuis sa naissance, Zilke, belle comme le jour, souffre du rarissime syndrome de Cendricon qui se manifeste de la façon suivante : maintes fois par jour, son cœur, accablé de pitié pour la souffrance humaine, se brise, et Zilke meurt pour être ressuscitée à la vie tout aussitôt par la Mort sans merci.

Les accès de mort et de réveil de Zilke sont exploités impitoyablement par sa mère, Suzanne, qui les transforme en acte de cirque spectaculaire, core-business de son entreprise lucrative : The World Entreprise of Entertainment. Le jour donc où Zilke, rebelle, fait une fugue, sa mère risque la faillite.

Ne sachant plus à quel saint se vouer, Suzanne cherche l’aide de sa mère, la futée Bernadette, qui, depuis quarante ans, dirige, d’une main de fer, un établissement qui si situe à mi-chemin entre un cabinet de raretés, un cirque et un théâtre de variétés. Il n’y a aucun doute que Bernadette parviendra à la faire marcher au pas.

Mais voilà que Rafaël entre en scène. Ce jeune entrepreneur qui raffole de Zilke, pense que l’argent et l’amour lui permettent d’acheter tout.

Ce qui suit est un mélodrame passionnel situé dans les antres les plus profonds du milieu de l’amusement. Mais les ‘special guest stars’ de cette farce existentielle seront bel et bien les sept petites chèvres légendaires, qui, exhortées par un berger iranien, seront responsables d’un dénouement surprenant.