Un conte d’opéra à propos d’une princesse de chair et d’os (4+)
Lire plus Lire moinsDans Princesse Turandot, une narratrice, deux chanteurs d’opéra et un “homme-orchestre” emmènent les jeunes spectateurs dans le monde de compositeurs anciens comme Lully, Mozart, Wagner, Bizet et Puccini. Ils nous racontent une histoire à la fois féerique et effrayante à propos d’une belle princesse de glace qui refuse de se marier. Ses adorateurs ont le choix: résoudre les trois énigmes de la princesse ou perdre leur tête…
Assis dans un labyrinthe parmi les artistes, les enfants vivent les caprices de la princesse de très près.
Princesse Turandot a gagné le YAMA (Young Audiences Music Award) Public Award 2014!
concept, texte & mise-en-scène | Judith Vindevogel |
nouvelle musique & arrangements | Rudi Genbrugge |
musique & chant | Lorenzo Carola, Julienne De Bruyn, Jeroen de Vaal, Joanne D’Mello, Rudi Genbrugge, Anna Maistriau, Mireille Mossé |
scénographie | Stef Depover |
costumes | Myriam Van Gucht |
traduction | Lorenzo Caròla |
dramaturgie | Hanneke Reiziger |
production | WALPURGIS & HETPALEIS |
coproduction | Charleroi Pôle Lyrique (PBA+Eden) & Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, scène nationale |
avec le soutien de | Arcadi, La Monnaie |
Judith Vindevogel
Rudi Genbrugge
Lorenzo Carola, Julienne De Bruyn, Jeroen de Vaal, Joanne D’Mello, Rudi Genbrugge, Anna Maistriau, Mireille Mossé
Stef Depover
Myriam Van Gucht
Lorenzo Caròla
Hanneke Reiziger
WALPURGIS & HETPALEIS
Charleroi Pôle Lyrique (PBA+Eden) & Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, scène nationale
Arcadi, La Monnaie
Commentaires
Un opéra fantastique assez rock-en-roll :
Vindevogel nous dispense fort heureusement d’un traitement pseudo-psychologique de ce drame. Elle respecte les lois du conte, cet écho amplifié du subconscient, et nous confronte avec ses images fortes à des émotions comme la folie destructive, le désir, l’angoisse. Et on comprend alors parfaitement pourquoi elle a choisi Turandot, car cet opéra surfe sur des codes hors normes.
De Morgen, 06/02/2013
« Opéra pour tout un chacun à partir de 4 ans. De la folie, se dit-on ! Non, mission accomplie. »
Viviane Redant, Klassiek Centraal, 16/10/2013
Une belle interprétation de citations en fragments d’opéras (dont le Turandot de Puccini) et une forme théâtrale originale.
Françoise Sabatier-Morel, Télérama
***/* N’hésitez pas à monter le volume de votre lecteur de CD, jetez de temps en temps un coup d’œil aux images percutantes de Godon et découvrez ou redécouvrez avec vos enfants le pouvoir d’ensorcellement du chant et de la musique. »
DMMagazine, 06/02/2013
« Du fait que Princesse Turandot est un spectacle intimiste et que les enfants sont assis au centre de l’événement, ils peuvent ressentir la force et la beauté de la voix humaine de si près qu’ils en sont «touchés» presque physiquement. »
Voici l’interview complète
De Munt
**** Prinses Turandot constitue une symbiose parfaite entre le texte, l’image et la musique, chaque composante étant indispensable au tout.
De Standaard, 18/01/2013
LE CHOIX DU STANDAARD:Théâtre pour la jeunesse: Prinses Turandot
Chaudement conseillé aux jeunes explorateurs (4+).
De Standaard, 08/01/2013
Rendre l’opéra accessible aux tout-petits est toujours un challenge, mais avec Prinses Turandot, WALPURGIS et HETPALEIS y réussissent à merveille. »
Bart Eeckhout, DM magazine, 05/01/2013
PRINCESSE TURANDOT, actuellement au HETPALEIS
HETPALEIS, lieu par excellence où l’on essaie d’enthousiasmer les enfants pour le théâtre. C’est là son intention première. Mais nous y ajouterions sans hésiter les adultes. Prenons par exemple, comme preuve, Princesse Turandot, une coproduction entre WALPURGIS et HETPALEIS. La meilleure définition pour cette production est sans doute « opéra-conte pour toute la famille » (4+). Pour son récit , l’auteur Judith Vindevogel, a cherché son point de départ dans l’opéra célèbre Turandot de Giacomo Puccini. Aussitôt le lien entre l’opéra et le conte était un fait.
La belle princesse Turandot reçoit beaucoup de demandes en mariage. Mais elle ne veut pas se marier. Rendre public cela de but en blanc ne lui semble pas la bonne solution, elle invente donc une ruse. Le prince qui voudrait l’épouser doit résoudre trois énigmes. Une mission presque impossible, mais celui qui donnera les bonnes réponses, deviendra son mari. Par contre, celui qui échoue, sera décapité. La population trouve cette situation lugubre et supplie la princesse d’être plus raisonnable, d’élire enfin un gentil prince et de se marier.
C’est donc pratiquement le même récit que celui de l’opéra du même nom de Puccini. Mais les ressemblances s’arrêtent complètement quand on parle de la musique. Pour cette production, les créateurs de Turandot se sont plongés dans le répertoire général de l’opéra, de l’opérette et du musical. Même un chant populaire napolitain est entonné. Nous employons le terme à bon escient, car les chants ne sont pas tous exécutés intégralement. Ce serait impossible d’ailleurs, le spectacle durerait trop longtemps pour les petits (durée : 45 min.). Pourtant, les deux chanteurs d’opéra ont de belles parties à chanter : des morceaux très connus d’arias célèbres de compositeurs comme Puccini, Mozart, Bizet, Brahms, Lully, … L’aria du prince Calaf, ‘Nessun dorma’ ne pouvait manquer à la liste, mais c’est le chant final ‘Tonight’ de Leonard Bernstein, qui crée sans doute le moment le plus émouvant. Cette chanson, tirée du musical ‘West Side Story’, pour laquelle Lorenzo Carola a fait le texte italien, est pour ainsi dire exécutée dans sa totalité. Le ténor Lorenzo Carola et la soprano Anne Maistriau parviennent tous les deux à charmer le public.
Après cet exposé, vous aurez compris que cette ‘Princesse Turandot’ est une vraie petite perle. Mais notre éloge ne s’arrête pas là. Aussi la scénographie de Stef Depover charme tout le monde, jeune et adulte. Le plateau est transformé en labyrinthe dans lequel le public s’assied sur des coussins. Une vraie trouvaille qui fait que la barrière entre scène et salle est complètement supprimée.
Vous pensez que notre conte de fées est terminé ? Erreur. Nous avons encore une ovation spéciale pour le musicien de service Rudi Genbrugge. Il signe pour des arrangements splendides et joue de plusieurs instruments, en life sur scène.
Rimba rumba rupsaso, qui a peur de la princesse Turandot ? Pas nous ! Nous aimerions bien revoir le spectacle, demain, après-demain et le jour après !
Bref : Une petite perle ? Une PERLE, tout court! A NE PAS MANQUER!
François Van de Brul,Mediawatchers.be, 20/03/2011
Si toutes les manières sont bonnes pour amuser les enfants de quatre ans, l’opéra et le ruban adhésif sont des méthodes plutôt inhabituelles. Ce qui les rend évidemment d’autant plus surprenantes. (De notre collaborateur)
« Des spectacles pour les petits qui vous font retrouver votre enfance » : très souvent c’est plutôt un cliché que la réalité. Pourtant, ces spectacles existent. La preuve : Princesse Turandot (de Walpurgis au théâtre HETPALEIS) et Tape voor kleuters ( Tuning People et Fabuleus). La musique est présente dans les deux spectacles. Elle l’est évidemment, dans tout spectacle pour enfants, mais ici elle en est le point de départ, l’anacrouse, pourrait-on dire, à la magie de la première fois. Surtout Walpurgis prend au sérieux cette dimension musicale. Mozart, Wagner, Puccini : les plus grandes arias jaillissent du visage de marbre de la princesse Turandot (la soprano Anne Maistriau) . Majestueuse , hors d’atteinte, elle évolue dans un décor stylé, parmi les spectateurs, grands et petits, assis sur des coussins. Rarement l’opéra était si proche de nous, le chant si envoûtant.
Mais il faut aussi une histoire. Elle est simple et claire : la princesse frigide écarte tous ses prétendants en leur coupant la tête. Une belle en âge de se marier, mais si rebelle : cela ne peut durer. C’est ce que trouve sa vieille nourrice (Julienne De Bruyn, 77 ans) et elle trouvera un allié en la personne de l’intelligent prince Amor (le ténor Lorenzo Carola). On acceptera volontiers que ce prétendant survive aux énigmes de Turandot et même qu’un vrai amour naisse entre eux.
On espère évidemment que la metteur en scène Judith Vindevogel , avec sa régie variée et équilibrée , aura gagné plus d’enfants à la cause de l’opéra qu’elle n’en a endommagé pour la vie avec cette norme de mariage si explicite. Il reste à remarquer comment les enfants de quatre ans se laissent entraîner par ce bonheur originel du mâle et de la femelle.
Wouter Hillaert, De Standaard, 31/03/2011
Le public
‘Merci à toute l’équipe du spectacle « Princesse Turandot » pour ce moment d’une très belle intensité artistique et musicale ! Belle tournée à vous tous.’
Le Théâtre de Châtillon (Facebook 12 januari 2014)